Bébé & Enfant

Violence verbale : Les mots qui blessent l’enfant

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Avec la campagne de StopVeo — Enfance sans violences, on parle de plus en plus de la violence verbale. Ces mots qui peuvent nous échapper lorsque l’on est en colère ou que l’on pense anodins, mais qui marqueront son enfant à jamais ou déstabiliseront sa confiance en lui.

La violence verbale et ses effets

Personne ne dit qu’il est tous les jours facile d’être maman ou de garder son calme en toute circonstance. Bien que l’on souhaite toutes offrir le meilleur pour son enfant, lui donner une bonne éducation et des bases solides pour qu’il puisse réussir dans la vie.

En prenant le temps de repenser à son enfance, on se rend compte que ces dérapages verbaux sont fréquents et très douloureux. Cela va du « Qu’est-ce que j’ai fait pour avoir un enfant comme toi ? » au « Ton frère a toujours été plus intelligent que toi… »

En France, un enfant sur trois est victime de violence verbale. Si on sait à quel moment elle commence, c’est déjà un bon pas pour la prévenir. Les violences verbales se caractérisent par du dénigrement, des insultes, les mots blessants, les cris, ou lorsque l’on met une étiquette sur son enfant (tu es bête, trop gros..). Des attitudes qui le blessent d’autant plus si elles sont répétées fréquemment. Cela peut l’amener à penser qu’il est moins bien que les autres ou qu’il n’est pas digne d’être aimé. Elles peuvent aussi développer chez lui des crises d’angoisses, des maladies somatiques, des envies suicidaires…

Comment éviter la violence verbale ?

Personne n’est infaillible, mais lorsqu’on dérape, il ne faut pas hésiter à revenir sur ses paroles et expliquer avec d’autres mots ce qu’il s’est passé. Pouvoir débriefer la situation pour qu’il puisse mieux nous comprendre, et surtout, ne pas avoir peur de s’excuser.

Penser à mettre régulièrement en avant ce que l’on apprécie chez lui afin de ne pas être toujours dans la critique. Encourager ses progrès, relever les améliorations qu’il a faites.

Apprendre à déléguer ou à s’éloigner lorsque l’on perd patience ou que l’on est fatigué, prendre du temps pour soi ou instaurer des rituels pour relâcher la pression afin de ne pas la transmettre à ses enfants.

Penser à lui dire qu’on l’aime quoi qu’il fasse et qu’il n’a pas besoin d’être parfait pour être apprécié.

Tout le monde peut avoir des paroles indélicates un jour, mais prendre conscience que la violence verbale n’est pas anodine, que les mots peuvent faire aussi mal que les coups et la combattre au quotidien est un grand pas pour y mettre fin.

Pour savoir si cette violence te concerne, n’hésite pas à noter pendant une semaine les mots que tu dis à tes enfants et afin de voir s’il n’y aurait pas quelques petits points à améliorer.

Blogueuse | 24 ans | Suisse | Bien-être

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