Trucs de filles
Harcèlement sexuel : Comment réagir ?
Le harcèlement sexuel peut avoir des conséquences très lourdes sur la santé physique ou psychique de la victime. On en parle beaucoup dans les médias, mais pas forcément de comment réagir dans ce type de situation ; donc j’ai fait quelques recherches pour répondre à cette problématique.
Qu’est-ce que le harcèlement sexuel ?
Le harcèlement sexuel est défini par un ensemble de comportements répétés, d’actes et de paroles imposés à une personne, caractérisés par une connotation sexuelle. Le harcèlement sexuel est aujourd’hui considéré comme une violence, car il porte atteinte à la dignité de la personne qui subit ces gestes répétés non désirés. Par conséquent, la victime se sent humiliée et intimidée par l’agresseur. Cette pression pratiquée par l’auteur est souvent exercée dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle de la part de la victime.
Le harcèlement sexuel peut prendre trois formes distinctes :
— Il peut s’agir d’un harcèlement sexuel verbal. Ce dernier se traduit par des blagues considérées comme sexistes, et surtout dégradantes. Cela comprend également des remarques sur l’apparence physique de la victime, et même le fait de lui poser des questions sur sa vie intime. À titre informatif, les invitations qui ont un caractère sexuel sont également jugées comme du harcèlement.
— Le deuxième type de harcèlement sexuel est dit physique. Cette forme comprend les caresses intentionnelles, les attouchements d’ordre sexuel, et le viol. En outre, il peut aussi s’agir d’enfermer la victime dans une pièce, de la pincer ou de la bousculer.
— Il existe un autre genre de harcèlement sexuel appelé non-verbal. Dans ce cas, l’auteur se sert de regards insistants, de gestes ayant une connotation sexuelle et d’invitations gênantes. L’agresseur peut également envoyer à sa victime des images pornographiques.
Comment réagir face à un harcèlement sexuel ?
Le harcèlement sexuel est considéré par la loi comme un délit. L’agresseur peut être puni d’emprisonnement, ainsi que d’une amende. Si tu estimes être victime d’un harcèlement sexuel, la meilleure réaction est de sortir du silence. Il est primordial de se faire accompagner par un psychologue.
Avant de porter plainte (tout dépend de la gravité des faits), il est préférable de prendre contact avec un avocat avant d’aller à la gendarmerie, ou au commissariat. En effet, il est recommandé de constituer préalablement un dossier de preuves pour que les autorités puissent identifier le comportement du harceleur, et ainsi présumer l’existence d’un harcèlement sexuel. À titre d’exemple, un SMS ou un enregistrement audio peuvent t’aider dans ta démarche de dénonciation.
À toi de définir les mesures que tu souhaites prendre pour te protéger, il existe des alternatives qui ne t’obligent pas forcément à porter plainte si tu ne le souhaites pas, sans pour autant taire les agissements de ton harceleur (dépôt d’une main courante, plainte auprès du conseil des prud’hommes…). Cela peut aussi être des solutions transitoires, car tu disposes de six ans après les derniers faits pour déposer ta plainte.
Dans le cas où les faits se sont déroulés au travail, tu peux te diriger vers l’inspection du travail ou le comité d’entreprise. Tous les deux ont pour rôle de défendre les droits des salariés.
En outre, tu peux également faire appel aux associations qui luttent contre le harcèlement sexuel. Il en existe plusieurs, dont l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, le Collectif féministe contre le viol, et bien d’autres…
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